Résumé :
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Certes la situation de l'emploi est sombre. 10 % de chômeurs, 15 % de personnes exclues durablement du marché du travail. Mais derrière ces chiffres, une autre réalité, longtemps inaperçue, se fait jour : le travail ne se dégrade pas seulement en quantité mais aussi en qualité. La fragmentation de l'emploi, le stress au travail, la précarisation des contrats rendent la relation au travail paradoxale. Mais on aurait tort d'aller chercher ailleurs dans la mondialisation par exemple les « coupables » de cet état de fait. En réalité nous sommes tous plus ou moins complices d'un ordre établi dont on connaît les lacunes mais dont on redoute de sortir. D'où la nécessité de changer d'optique et de faciliter, partout, la valorisation de la personne au travail. Il ne s'agit pas d'un rêve mais d'une réalité fondée sur les sciences humaines comme sur la pensée sociale chrétienne, prise en compte par de plus en plus d'entreprises, qui commence avec la formation initiale et continue, et se prolonge dans les nouvelles règles du jeu que proposent l'économie sociale et solidaire et l'insertion par l'activité. C'est à déchiffrer ce nouveau paradigme que se sont attachés les participants conférenciers, animateurs d'ateliers, simples « semainiers » de cette session qui s'est exceptionnellement tenue dans trois lieux, Lyon, Paris, Strasbourg, reliés par visioconférence.
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