Résumé :
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Les quatre dialogues réunis dans ce volume retracent les derniers jours de Socrate, condamné à mort par ses concitoyens sous prétexte d'impiété. Socrate, pourtant, a évoqué la question religieuse dans l'Euthyphron. S'il y montre que la religion ne se confond pas avec le rite, le respect purement formel des dieux, il est clair qu'il n'est pas athée. Le tribunal d'Athènes, cependant, l'a condamné pour ce motif. L'Apologie de Socrate se présente comme la transcription du plaidoyer qu'il a prononcé devant ses juges lors de son procès. Une fois le verdict rendu, Socrate est emprisonné dans l'attente du jour où il devra boire la ciguë. Mais il pourrait assez facilement s'évader et, ensuite, se réfugier dans une ville grecque du voisinage. Ses amis le pressent de le faire. Platon, dans le Criton, nous montre pourquoi il s'y refuse : malgré l'injustice qui lui est faite, le philosophe demeure citoyen d'Athènes, il se soumet aux lois de sa cité. Le Phédon, enfin, nous raconte les tous derniers moments de Socrate. Au moment de boire le poison, le sage a l'âme en paix. Il n'éprouve aucun regret de la vie puisqu'il a vécu en conformité avec ses principes et ses valeurs. D'ailleurs, ce n'est pas vraiment lui qui va disparaître, mais son corps. Son âme, elle, est déjà en partance pour l'Au-delà. Voilà ce que Socrate explique à ses amis accablés de chagrin. Au moment ultime, c'est encore lui qui tente de les consoler...
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