Résumé :
|
Les églises de l'occident européen nous offrent, avec ces fenêtres qu'on appelle roses, des oeuvres comparables en beauté aux plus saisissantes créations de l'esprit humain. Faisant l'historique de la rosace, Paiton Cowen y voit une manière de répondre à un besoin humain éternel : celui d'un symbole de l'unité divine et cosmique. Il la voit naître avec la simple ouverture ronde qu'est l'oculus, s'identifier à la roue de la Fortune de l'art roman, puis s'épanouir au coeur de la renaissance philosophique, scientifique et religieuse du XIIe siècle, qui fera surgir les grandes cathédrales gothiques. Leurs architectes, en traçant les plans de ces vastes figures concentriques, leur ont intégré un réseau toujours plus complexe de relations géométriques et de conceptions théologiques : elles ont joué, assure l'auteur, le rôle de mandalas, images apaisantes de l'ordre au sein du chaos. Ces livre est né d'un pèlerinage à tous les grands sites de l'âge des cathédrales : la plupart des grandes roses se trouvent en France, patrie du gothique, à Paris, Chartres, Laon, Mantes et Sées notamment. Mais Paiton Cowen s'intéresse aussi aux impressionnantes "fenêtres-roues"d'Italie ; et il n'a garde d'oublier les raffinements de forme et de conception offerts par d'autres grandes rosaces aussi différentes entre elles que celles de Lincoln et de Lausanne.
|