Résumé :
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Si le protestantisme a de multiples visages et que ses théologies sont nombreuses, il est tout de même possible d’y discerner un « air de famille » et d’organiser sa pluralité autour d’« idéaux-types » qui permettent d’en dégager l’« esprit » ou l’« essence », à savoir ce qui en fait sa spécificité et lui confère son identité, en mettant en évidence un vocabulaire (un lexique ou des notions) et une grammaire (une syntaxe ou des règles du jeu) communs. Structurant l’abondant corpus historique (de la Réformateurs au XXe siècle), la typologie que propose ici le théologien A. Gounelle présente les logiques internes et les principes organisateurs du protestantisme, en même temps qu’elle se veut réflexion sur les croyances et les doctrines, dans un mouvement perpétuel d’examen, de critique et de réforme, au sens d’un protestantisme qui se comprend comme une réalité semper reformanda, une dynamique toujours à transformer, à inventer, à construire.
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