Titre :
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Contre Julien (Livres VIII-IX)
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Titre de série :
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Contre Julien, 4
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Auteurs :
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Cyrille, Auteur ;
Marie-Odile Boulnois, Traducteur ;
Jean Bouffartigue, Traducteur ;
Wolfram Kinzig, Éditeur scientifique ;
Thomas Brüggemann, Éditeur scientifique
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Type de document :
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texte imprimé
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Editeur :
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Paris : les Éditions du Cerf, 2021
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Collection :
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Sources chrétiennes, ISSN 0750-1978, num. 624
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ISBN/ISSN/EAN :
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978-2-204-14548-0
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Format :
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1 vol. (708 p.) / 20 cm
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Note générale :
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Texte grec et traduction française en regard, introduction en français
Index
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Langues:
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Grec classique
; Français
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Langues originales:
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Grec classique
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Index. décimale :
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239.3 (Polémique contre le paganisme aux temps apostoliques)
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Sujets :
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Pères grecs
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Résumé :
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Le Contre Julien de Cyrille d'Alexandrie (mort en 444) est une réfutation monumentale de l'ouvrage de polémique antichrétienne rédigé par l'empereur Julien en 362-363. Ce traité, qu'il est d'usage d'appeler Contre les Galiléens, est conservé presque exclusivement par les citations qu'en donne Cyrille. Le livre VIII, très spécifique, ne réfute que trois fragments de Julien choisis de manière à présenter un traité dogmatique sur la Trinité et l'Incarnation. Selon Julien, Moïse et les prophètes n'ont pas annoncé Jésus, et le début de l'Évangile de Jean prouverait que les chrétiens croient en plusieurs dieux. Pour lui répondre, l'Alexandrin expose sa théologie trinitaire à partir de ses fondements scripturaires et grâce à une longue séquence de citations philosophiques - certaines ne sont transmises que par Cyrille - visant à établir que Platon, Numénius, Plotin, Porphyre et le Corpus hermétique ont eu connaissance de la Trinité. Pour le volet sur l'Incarnation, il cite le philosophe Amélius, qui aurait « su qu'un Verbe s'était fait homme ». Le livre IX poursuit l'exposé christologique avec l'exégèse de textes aussi mystérieux que célèbres : Genèse 6 sur l'union des « fils de Dieu » avec les filles des hommes, et Lévitique 16 sur le bouc émissaire. Contre Julien, pour qui le christianisme a trahi le judaïsme, il défend aussi, en citant encore Porphyre, la signification figurative de la Loi et sa valeur pour les chrétiens.
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