Résumé :
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Comment la « science théologique », qui accomplissait par excellence le désir de savoir et constituait le sommet de la métaphysique d'Aristote, a-t-elle intégré dans un système rationnel (le néoplatonisme) les symboles et les rites du polythéisme grec ? Comment, chez les stoïciens, la théologie physique (philosophique) a-t-elle appris à rendre compte des rites de la théologie politique et des symboles de la théologie mythique ? Comment le christianisme s'est-il emparé du projet, au point de construire à son tour une rationalité discursive à partir des images et des récits contradictoires de l'Écriture ? Comment, en terre d'islam, la théologie métaphysique s'est-elle alliée à la théologie politique pour régler l'interprétation des mythes et rejeter l'apologétique religieuse ? Comment et pourquoi la théologie mystique et la théologie symbolique ont-elles été refoulées hors du champ de la théologie spéculative ? Enfin, comment et pourquoi, à partir de Galilée, la théologie a-t-elle cessé d'être la science suprême, et dû reconnaître l'autonomie critique de la science ? ? Telles sont les questions auxquelles cet ouvrage s'efforce de répondre.
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