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Résumé :
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Les dix-huit premiers versets de lévangile de Jean relèvent-ils dune spéculation intemporelle se présentant sous une forme mythique, comme une histoire davant lhistoire, ou bien forment-ils le vrai « prologue » du récit qui les suit, étant eux-mêmes un « récit au carré » qui en dit autrement le centre, le Verbe de Dieu se faisant « chair » quand Il montre ses cinq plaies le soir de Pâques, et quand ses amis attestent quils ont « contemplé sa gloire » (v. 14) ? La lecture croisée de quelques exégèses anciennes (Thomas dAquin, Jean Chrysostome, Augustin, Origène) et dautant détudes modernes permet de trancher lalternative en excluant toute mise entre parenthèses de lÉvénement tel que ni plus digne de Dieu ni plus bénéfique pour les hommes ne se puisse penser.
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