Résumé :
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l'Esprit Saint est pour nous en quelque sorte la « pudeur » de l'Amour divin. Il est à la fois la Personne qui dévoile le Mystère de l'Amour qu'est Dieu à nos libertés finies, et voile ou pondère en même temps cet Amour, afin de ne pas forcer ces mêmes libertés. C'est le jeu subtil de la grâce. Ce voilement-dévoilement qui protège l'intégrité d'un mystère trop grand, trop beau, et en même temps suscite en nos coeurs le désir de Dieu, c'est la fonction de la pudeur, c'est le jeu de l'Esprit. Après une analyse philosophique puis théologique de la pudeur, j'essaye de fonder son « appropriation » à l'Esprit Saint dans l'Ecriture, puis à partir de cette première appropriation, de remonter en quelque sorte le cours de la taxis trinitaire pour proposer une nouvelle image trinitaire : « Regard (Père) - Désir (Fils) - Pudeur (Esprit) ».
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