Résumé :
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Pourquoi se déchire-t-on encore autant sur Vatican II, six décennies après sa clôture ? Pourquoi le concile continue-t-il d'appeler des interprétations si contradictoires, hostiles les unes aux autres ? Pourquoi demeure-t-il habituel de faire remonter tout problème actuel de l'Église aux fractures sur la manière de poursuivre, de recentrer, voire de suspendre les changements qu'il a décrétés ? Il fallait Christoph Theobald pour dépasser cette vision simpliste et démêler cette querelle fratricide. C'est en théologien et en historien qu'il nous montre ici combien la tension a été inhérente aux travaux conciliaires et s'est inscrite dans les textes conciliaires. Elle ne relève pas de l'annexe mais en révèle l'essence. Elle est au coeur du concile et en constitue le motif d'inspiration, le style d'exister. Qu'il s'agisse des rapports entre l'Église et la Synagogue, le centre et les périphéries, la mission et le monde, c'est chaque fois toute l'ecclésiologie de Vatican II qui est en jeu. D'où une réception à l'histoire mouvementée, mais aussi continuée par Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI, le pape François et sa volonté d'instaurer la synodalité.
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