Thomas Merton, peu de temps avant sa mort, met noir sur blanc, sans académisme aucun, ce qui lui paraît essentiel dans la vie de prière. Il parle d'expérience et se veut pédagogue plus que théoricien. Il pourchasse les faux dilemmes : liberté ou discipline, culture ou simplicité, action ou recueillement. Tout est vrai et possible en même temps si l'on attache son coeur au véritable trésor. Homme du XXe siècle, Thomas Merton analyse l'angoisse, l'ennui et la solitude des enfants de l'ère technique. Pour avoir traversé lui-même ces « passages à vide », il n'en est que mieux autorisé à proposer la prière comme une porte ouverte sur l'espérance.