L’Église a un rapport spécifique au pouvoir : en plus d’être une société humaine, elle se définit comme institution divine. Elle intègre dans ses fonctionnements des catégories qui échappent à une simple analyse sociologique. C’est dans l’équilibre entre société et mystère, droit et théologie, entre le terrestre et le céleste, l’humain et le spirituel, que le pouvoir y trouve sa spécificité. Martin Pinet adopte ici une approche théologique et historique, nécessaire pour saisir tous les enjeux de la question et lever nombre d’incompréhensions. Il rend accessible l’enseignement de l’Évangile et permet de comprendre comment les Apôtres et les premières communautés l’ont expérimenté. Il explique le rôle des élections et la mise en place de la hiérarchie ecclésiastique au cours de l’histoire. Il décrypte le caractère d’une hiérarchie fondée sur les sacrements et la confronte aux attentes contemporaines de démocratie et de responsabilité des pasteurs devant le peuple de Dieu.
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