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Résumé :
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Une négation qui se voudrait absolue, mais niant tout existant -jusquà lexistant quest la pensée effectuant cette négation même- ne saurait mettre fin à la « scène » toujours ouverte de lêtre, de lêtre au sens verbal : être anonyme quaucun étant ne revendique, être sans étants ou sans êtres, incessant « remue-ménage », pour reprendre une métaphore de Blanchot, il y a impersonnel, comme un « il pleut » ou un « il fait nuit ». Terme foncièrement distinct du « es gibt » heideggerien. Il na jamais été ni la traduction, ni la démarque de lexpression allemande et de ses connotations dabondance et de générosité. Il faut insister sur le caractère désertique, obsédant et horrible de lil y a et sur son inhumaine neutralité.
Neutralité à surmonter. Sortie recherchée dans ce livre. Analyses esquissées dans ce sens de la relation à autrui.
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