Résumé :
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Doué d'un sens littéraire et esthétique, rare chez les théologiens, qui lui fait percevoir comme une nécessité la pénétration, dans sa langue originelle, du texte étranger, le patient travail sur les mots, Balthasar reviendra au moins cinq fois sur sa traduction du Soulier, qui parut pour la première fois en 1939, assortie de la Postface dont nous présentons ici la première traduction intégrale en Français.C'est avec beaucoup de finesse et d'intelligence que Balthasar cerne ce qui est au centre de l'expérience claudélienne: "Toute l'histoire de la spiritualité chrétienne est celle du risque accepté de privilégier l'éros métaphysique."
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