Résumé :
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La question radicale de l'éventuelle non-existence de Dieu appartient à la responsabilité du théologien. S'il l'esquivait, tout en présentant Dieu comme une bonne nouvelle pour l'homme, ne serait-il pas un faux-monnayeur? Présenter à la pensée un Dieu qui serait faux à la manière d'un faux billet de banque, ce n'est pas simplement parler d'un Dieu qui n'existe pas, mais manifester un Dieu trompeur parce que sans consistance, une idole.La question de l'existence est ici une question proprement théologique puisqu'elle est un aspect de la question de l'idolâtrie. Or la foi en Dieu est radicalement une lutte contre l'idolâtrie et une victoire sur celle-ci. Cette interrogation théologique doit être menée en la confrontant à une pluralité de discours: philosophie, psychanalyse, sociologie, éthique, sagesse. (Index.)
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