Résumé :
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« Je marche pour que l'Église avance. » C'est ce que déclare dans “Mon Journal du Concile” un travailleur et un réformateur infatigable et passionné, le frère Yves Congar, dominicain, expert au concile Vatican II, au moment où il est déjà gravement handicapé par la maladie qui, plus tard, le paralysera. « J'ai beaucoup travaillé, écrit encore le futur cardinal, lorsqu'il énumère toutes les commissions du Concile auxquelles il a participé et les textes conciliaires auxquels il a contribué. Il a non seulement beaucoup travaillé au Concile, mais son œuvre considérable, de prêcheur, d'enseignant, de théologien, d'historien, d'écrivain et d'éditeur, était, sans qu'il le sache encore, une préparation du concile oecuménique Vatican II autant qu'une préparation de soi à y tenir le rôle exceptionnel qui fut le sien. Il trouve l'énergie, en outre, de tenir un journal où il consigne, avec passion parfois, ce qu'il ressent au jour le jour, les débats dont il est le témoin et la progression comme la maturation des Constitutions et Déclarations du Concile. Certes, il sait comme historien l'importance de ce type de document pour la postérité, quand celle-ci veut accéder à une intelligence sûre et à une juste interprétation de ce qu'a célébré, exprimé et réalisé un concile. Le frère Yves Congar, conseiller et directeur de la collection « Unam Sanctam » aux Éditions du Cerf, voulut que ce journal soit publié après l'an 2000. C'est un document d'une portée exceptionnelle sur l'un des événements majeurs du XXe siècle.
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