Résumé :
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4ème de couverture
Sculptures, peintures, mimes, ouvrages médicaux, philoso-phiques et littéraires, sont conviés afin de considérer la percep-tion du corps au XVIIIe siècle. Le corps, on l'a souvent remarqué, est au centre du discours au xviif siècle. Mais lorsqu'on en fait le sujet même d'une étude, on s'aperçoit qu'il intervient souvent pour parler d'autre chose. Qu'elles s'adressent à une élite, ou à un large public, les oeuvres font du corps un instrument ou un prétexte. Le corps est mobilisé dans une série de rôles sollicités par des enjeux professionnels, politiques, ou gnoséologiques. Sa représentation véhicule programmes politiques, valeurs morales, et concepts philosophiques. Les interrogations sur l'être ensemble des corps, ou le devenir des corps, sont l'occasion de penser des investissements symboliques, rhétoriques, ou cogni-tifs. Il s'agit de considérer comment la compréhension du corps se trouve réorientée selon les mobiles divers des auteurs et des artistes.
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