Titre : | Le Christ dans la théologie byzantine |
Auteurs : | MEYENDORFF,Jean |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : les Éditions du Cerf, 1969 |
Collection : | Bibliothèque oecuménique |
Format : | 303p |
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Catégories : | |
Résumé : |
Recension (in Theophilyon 2012 (XVII/1) C92 2(2) Jean Meyendorff, Le Christ dans la théologie byzantine Plus de trente ans se sont passés depuis la première édition de cet ou-vrage. En grand pédagogue, l'auteur, ancien professeur à l'Institut Saint-Serge de Paris, retrace les contours de la christologie byzantine, selon sa profondeur historique. Avec beau-coup de précision et de concision, l'auteur évoque les débats christologiques qui ont conduit progressive-ment aux définitions de ce qui constitue les fondements de la foi chrétienne. Les chapitres reviennent sur des thématiques qui s'avèrent incontournables pour comprendre la cohérence des affirmations conci-liaires. En effet, l'auteur débute sa réflexion avec les conciles du vè siè-cle et consacre un chapitre sur le monophysisme, la crise origéniste, la question de la souffrance de Dieu dans la chair, ou encore le pseudo-Denys. C'est dans ce contexte que la christologie byzantine s'est forgée en assurant la relève au niveau d'une réflexion qui s'exprime sur le plan théologique, mais aussi sotériologique et anthropologique. Dans ce sens, prennent place trois chapitres qui sont, en quelque sorte, le noeud de la théologie byzantine: un chapi-tre (ch.6) sur la dimension ascétique des auteurs spirituels, notamment celle de Macaire ou de Jean Cli-naque, un autre (ch.7), plus consé-quent sur Maxime le Confesseur qui développe, aux yeux de l'auteur, un véritable système théologique à dimension métaphysique, et puis, un troisième chapitre (ch.8) sur la synthèse de Jean Damascène. Celui-ci a donné les fondements d'une christologie chalcédonienne qui s'oppose aux iconoclastes. Le dernier chapitre évoque les développements de la théologie byzantine entre le 9è et le xve siècle, avec comme apogée, la fidant, on constate que les références à K. Rahner et à E. Schillebeeckx sont orientées vers un débat avec la traditi on latine à partir d'auteurs ca-tholiques. Evoquée de cette manière, en quelques pages (290-293), la for--mulation semble tributaire d'une polémique qui relève du contexte théologique des années 70/80; une intonation complètement inexis-tante par ailleurs. Michel Younès |
Exemplaires (2)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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12/10280 F-R | Livre | INSR Caen | Fonds général | Disponible |
C92 2(2) | Livre | INSR Caen | Fonds général | Disponible |