
Titre : | Revue des sciences religieuses, Revue des sciences religieuses : Christianisme et Islam |
Partie : | 336 |
Type de document : | Bulletin : texte imprimé |
Paru le : | 00/00/0000 |
Année de publication : | 2013 |
ISBN/ISSN/EAN : | 0035-2217 |
Format : | Pp.135-271 |
Note générale : |
Fondée en 1921 Collection : 1931 (11) - 1939 (19) - 1940 jusqu'à aujourd'hui (lacunes) RESUMES F. Boespflug, Le Prophète serait-il irreprésentable ? p 139-159 - L'article entreprend de venir à bout de la rumeur tenace, celle d'une stricte inter-diction de la représentation figurative de Mohammed dans les beaux-arts. Il commence par rappeler qu'il n'y en a pas la moindre trace dans le Coran quine condamne que 1'idolâtrie, ni dans les hadiths, où pointe il est vrai une vive hostilité à 1'égard des créateurs de formes et de leurs productions On ne trouve pas en islam de théorisation de l'aniconisme ou de l'hostilité aux images, si bien que la pratique des images a varié considérablement selon les époques et les pays, les chiites étant en règle générale beaucoup plus tolé-rants en la matière que les sunnites. L'auteur fait mémoire à la fois de la tradi-tion de représentation du Prophète dans le cadre des manuscrits historiques, en particulier en Iran et aussi en Inde, et suggère pour finir que l'Islam est capable d'évoluer de nos jours à ce sujet pourvu qu'il puisse profiter des enseignements de sa propre histoire et que celle-ci ne soit pas indûment tronquée Mots-clés : islam, Mohammed, représentation du Prophète, aniconisme, islamique R. Staehly, La familiarité islamo-chrétienne, p. 161-177 - L'islam et le christianisme sont des religions de la même famille. Le nombre de person-nages bibliques tant néo-testamentaires que vétéro-testamentaires mentionnés par le Coran l'atteste clairement, ainsi que les thèmes abordés dans le Coran. L'islam est né dans une Arabie en partie Christianisée même si le christianisme de l'Arabie n'était pas le christianisme chalcédonien. Au 20 s. des personnalités et des institutions des deux religions ont mis des mots sur cette évidence, tant le concile de Vatican II que le Conseil Oecuménique des Eglises ou l'Organisation de la Conférence Islamique, ainsi que des intellectuels tels Louis Massignon, Mohammed Talbi ou Djamel Benstaali. Il y a même eu des tentatives de la part des théologiens des deux religions pour trouver un langage commun sur des questions controversées Malheureusement pour la grande masse des croyants des deux religions prévaut une profonde méconnaissance réciproque, et pas la moindre conscience de faire partie d'une même famille, alors qu'il n'y a quasiment aucun pays au monde où les deux populations ne soient mélangées. Il y a là un immense défi pour les institutions éducatives, tout spécialement universitaires, pour remédier à cette situation dommageable pour la paix et l'avenir de l'humanité. Mots-clés : islam et christianisme, L. Massignon, Coran et sources bibliques. P. Kuberski, La résurrection dans l'islam, p. 179-200. - L'idée de la résurrection des morts est un des fondements essentiels de l'eschatologie musulmane. L'islam emprunte au monde sémitique le langage, l'imagerie et des concepts théologiques relatifs à la destinée future des morts tout en forgeant un certain nombre d'idées qui lui sont propres comme le barzakh ou les «châtiments de la tombe». A partir des données coraniques, à travers des hadîfhs et des écrits classiques (al-Ghazâlî, ibn Taymiyya, al-Jawzîyya), cette contribution s'interroge sur la place de la résurrection dans l'eschatologie de l'islam, son vocabulaire, son déroulement et ses modalités. Mots clés : islam, résurrection, eschatologie musulmane. A. Denkha, L'eschatologie musulmane, p.201-217. - La grande place accordée dans le Coran à l'eschatologie invite à en analyser les différents aspects. Après avoir présenté les notions majeures et indissociables - décret et justice de Dieu, jugement, responsabilité de l'homme - et leur interpréta-tion par divers penseurs musulmans médiévaux, l'article met en évidence la dimension apocalyptique de cette eschatologie, marquée par ses liens avec l'apocalyptique juive. La tradition musulmane amplifie ces traits, particuliè-rement dans la description des signes précurseurs de la fin des temps. Mots clés : islam, Coran, eschatologie musulmane, apocalyptique juive, fin des temps. C. Monge, Petite histoire de la genèse de l'islam turc et de son rapport au politique, p.219-237. - Avec l'exemple de l'islam turc, l'article espère montrer quelque chose de la complexité de l'univers islamique. Cette compréhension est une condition nécessaire à tout essai d'évaluation des révoltes en cours en Afrique du Nord et au Proche Orient. En essayant de décrire le lien entre évolutions politiques, religieuses, intellectuelles et sociales dans l'histoire turco-ottomane, qui font de la Turquie le véritable laboratoire non sécularisé de l'adaptation à la post-modernité, on voudrait permettre implicitement de comprendre pourquoi l'on évoque si fréquem-ment l'idée du «modèle turc» au coeur des révolutions arabes. Mots-clés : islam turc, Turquie, politique et religion, laïcité. E. Mangin, Balbutiement du Verbe et poétique de la chair. Ecriture et rationalité chez Maître Eckhart, p. 239-252. - Maître Eckhart a clairement exposé son projet «d'expliquer par les raisons naturelles des philosophes» les affirmations de l'Ecriture. Il ne s'agit bien évidemment pas de réduire la Parole de Dieu à des explications rationnelles, car la rationalité consiste pour lui à ouvrir l'esprit vers ce qui toujours lui échappe. Tout le problème est en fait celui du langage. Aucune parole humaine ne peut pleinement exprimer le Verbe éternel et pourtant quelque chose transparaît constamment à la surface des mots. Mots-clés : Eckhart, Ecriture, raison, philosophie, langage. Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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P8/9 (336) | Périodique | INSR Caen | Fonds général | Disponible |