Résumé :
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Comment penser que Dieu et l’homme agissent ensemble, l’un par sa grâce, l’autre par sa liberté, sans réduire l’action divine au profit de l’action humaine, ou l’inverse ? Le catholicisme moderne n’a cessé de buter sur cette question. En confrontant des auteurs antiques (saint Augustin, saint Maxime le Confesseur, saint Benoît), médiévaux (saint Bernard, Guillaume d’Ockham) et modernes (Molina, Jansénius, saint François de Sales), cet essai montre l’occultation d’une intuition fondamentale: Dieu et l’homme font chacun la totalité de leur oeuvre commune, parce que le Christ est vrai homme et vrai Dieu. Théologiens et spirituels ont cherché à établir la part de Dieu et la part de l’homme dans la vie de l’âme, contribuant ainsi à l’émergence d’une anthropologie où la référence à Dieu devient inutile.
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