Résumé :
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Nabile Farès débute l’écriture de Yahia pas de chance, alors qu’il est âgé de 18 ans et qu’il se trouve au maquis, comme il nous l’a appris lors d’un échange. Il relate qu’il était chargé d’inscrire le nom des combattants morts sur un registre. Il devenait ainsi le scribe de la mémoire des morts, inoubliable rencontre avec des noms privés de corps vivants.
De cette expérience naîtra une oeuvre passionnante et magistrale pour l’Algérie et pour le monde littéraire. Une oeuvre construite à partir des brisures de langue, de leur suspension, leur désarticulation, pour ouvrir à la possibilité d’une langue à venir, humanisante et poétique, celle qui transforme la guerre en un temps du passé, un souvenir et non pas un éternel présent du crime, du massacre et de l’horreur.
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