Résumé :
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Le protestantisme et Calvin ont partie liée l’un avec l’autre. Mais dans la période du 500e anniversaire qui met particulièrement en lumière la figure du Réformateur genevois, il convient de mesurer ce que le protestantisme et la Réforme lui doivent ou ne lui doivent pas. Le calvinisme a certes essaimé dans le monde entier, d’autres courants n’en ont pas moins largement imprimé leur marque sur le christianisme réformé. Et l’héritage revendiqué par les penseurs protestants ne restitue pas toujours, par l’excès ou la sous-estimation, l’originalité de la pensée et de l’oeuvre de Calvin.
Dans cet essai, Bernard Reymond fait la critique de la réception du Réformateur dans la famille réformée. Sans concession, son livre reprend fondamentalement l'une des préoccupations du Réformateur qui a toujours combattu l’idolâtrie, aussi quand celle-ci s’attachait à sa propre personne. Paradoxalement, l’essai sans concession de Bernard Reymond est ainsi une forme d’hommage à sa mémoire.
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