Résumé :
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Les formes de la souffrance sont multiples. La moins scandaleuse est celle qui résulte du péché des humains. Celle-là - si l’on peut dire - a une explication. Mais il y a les maladies, des accidents absurdes, des catastrophes naturelles, toutes celles à propos desquelles nous posons inévitablement la question du pourquoi. Ici, nous sommes dans le domaine du mystère, du scandale, et du problème posé à la raison théologique : comment un Dieu bon peut-il permettre de telles horreurs ? A ces listes, il faut encore rajouter la mort, qui peut sembler être le mal par excellence. A la mort il faut associer le vieillissement et le deuil. Faut-il alors se résoudre à ce que l’existence soit absurde ? La Bible ne serait pas la Bible si elle était indifférente à ces questions. Tout comme on pourra s’étonner de l’importance qu’y occupent la plainte, le deuil, le malheur de vivre et la lamentation, alors que le message biblique est principalement un message de salut.
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