Résumé :
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Le commentaire de Simone Weil sur le Notre Père date de 1942, un an avant sa mort, quand le Troisième Reich semblait triompher partout en Europe. Au moment du plus grand désespoir, elle choisit d'interroger la plus ancienne prière de l'Eglise, celle que le Christ lui-même avait enseignée à ses disciples et dont la récitation quotidienne, en grec, constituait son unique pratique religieuse. Cette méditation en forme de soliloque philosophique, comparable aux "discours édifiants" de Kierkegaard, apparaît aujourd'hui comme un des sommets de son oeuvre.
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